Bouger, c'est la santé!

Elle a récemment entrepris un virage web en proposant des capsules et des programmes d’entraînement sur sa nouvelle plateforme numérique Ma Zone Fit. À vos espadrilles!

Mieux manger, éviter les diètes, contrôler ses portions et faire de l’activité physique. Ce sont des choses que les gens savent, mais il faut trouver une façon de les mettre en application. Dans mon cas, c’est certain que je mets l’accent sur l’activité physique parce que le mouvement, c’est la vie. C’est aussi simple que ça! Arrêter de bouger, c’est laisser tomber sa santé. L’activité physique est une ligne directe vers la santé. On peut rencontrer certains obstacles, comme le manque de motivation, mais il est essentiel de bouger pour être en meilleure santé. Il suffit d’adapter notre activité physique à notre condition de santé et à nos besoins. On peut choisir de marcher, de faire de l’aquaforme. L’important est de découvrir le plaisir de bouger.

Ça permet de socialiser, de rencontrer des gens et de passer du bon temps. Il est extrêmement important de sortir de la maison et de ne pas s’isoler. Au niveau de la mobilité, les impacts sont majeurs. Il est essentiel d’utiliser ses articulations: ses jambes, ses hanches. Si ça fait mal, on trouve d’autres solutions, comme l’aquaforme, mais il faut continuer de bouger. Il n’y a que de bonnes répercussions sur le diabète, le cholestérol, la pression artérielle, l’anxiété, la dépression… L’activité physique permet de mieux les gérer. Il n’y a que du positif!

C’est certain qu’il n’est jamais trop tard. Ce n’est pas juste un dicton, c’est prouvé. Des études auprès d’hommes et de femmes de 75 ans ont récemment montré que, en musculation entre autres, les gains peuvent être notables. On peut développer notre force et notre endurance musculaire, même à 75 ans. Même chose au niveau cardiovasculaire. Aussitôt que l’on demande au cœur ou à un groupe musculaire de faire plus que ce qu’ils sont habitués de faire, ils s’ajustent pour que ce soit plus facile d’une fois à l’autre. Même à 75 ans, si je décide de commencer un programme de marche, mon cardio va s’améliorer au fil des semaines. C’est vrai à tout âge. Il suffit de se donner des objectifs réalistes. L’important est d’améliorer sa santé et de se sentir mieux dans sa tête et dans son corps.

La base de la motivation est le plaisir. C’est sûr qu’il y a une notion d’effort rattachée à l’activité physique. Ce ne sera jamais facile, ça va toujours être exigeant. La motivation varie d’une personne à l’autre. Par exemple, certaines personnes utilisent la technologie pour se motiver. Elles aiment avoir un podomètre, utiliser des applications qui leur donnent la distance parcourue. La motivation est quelque chose de très personnel. Ça n’a pas besoin d’être compliqué!

Il y a trois principes que l’on applique tout le temps quand on fait de la prescription d’entraînement, ce que tous les médecins du Québec devraient faire d’ailleurs. On regarde la fréquence, l’intensité et le temps. Ce sont les trois variables sur lesquelles on va jouer. Par exemple, on peut décider de marcher trois fois par semaine, en étant un peu essoufflé, pendant 15 minutes. On commence avec ça et, quand ça devient trop facile, on augmente la fréquence, l’intensité ou le temps.

J’ai toujours été assez hyperactive! Ma grande sœur faisait du ballet jazz, je trouvais ça tellement beau! Mes parents ont 83 et 84 ans et sont encore en bonne santé. Ils ont toujours bougé beaucoup. Ce sont des modèles, ils sont tellement inspirants! On passait nos étés en camping, à jouer au ballon-volant, à la balle-molle, à faire du kayak, du canot, de la randonnée. On était tout le temps dehors! J’ai toujours adoré bouger, et ils m’ont permis de le faire.

Je trouve mon inspiration dans ce que les gens me demandent, ce qu’ils souhaitent apprendre. Depuis 30 ans, je suis vraiment motivée, j’aime mon travail. Quand j’ai réalisé la confiance que les gens m’accordent, je me suis engagée à rester à jour. Au moins deux fois par année, je participe à des congrès qui réunissent des professionnels de partout dans le monde. J’ai même eu le privilège de monter sur scène pour présenter des ateliers à des intervenants de partout sur la planète. C’est essentiel de le faire, c’est un monde qui évolue tellement vite! Quand tu t’adresses à un public qui te fait confiance et qui t’écoute, tu dois te tenir à jour. C’est l’engagement que j’ai pris, je trouve ça important.

À l’époque, on m’a demandé de remplacer une animatrice qui était malade pour le téléthon. Je suis tout de suite tombée en amour avec l’organisation! Et quand tu rencontres les enfants et les familles, tu ne peux pas rester insensible. Oui il y a des moments tristes, mais il y a tellement d’espoir! C’est là que tu te dis que tu ne peux pas arrêter de t’impliquer. Ça fait 13 ans que je m’implique, Alain Dumas est là depuis 20 ans. On a pu voir l’évolution de la médecine pédiatrique. Et j’ai l’honneur de prêter mon nom à un fonds qui a pour mission de faire bouger les enfants pour prévenir la maladie. L’année passée, on a remis 454 000$ à Opération Enfant Soleil avec le Défi Cardio 5 heures. L’impact sur le terrain est énorme!

Merci pour cette belle entrevue, Josée. Votre passion et votre enthousiasme sont contagieux!