Lire pour soi et pour les autres

Un reportage de Radio-Canada paru le 16 novembre dernier énumérait sept excellentes raisons scientifiques de lire un livre. Parmi celles-ci: vivre plus vieux, garder le cerveau en santé, réduire le stress et améliorer nos relations avec les autres.

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En cette ère où nos relations interpersonnelles semblent être mises à mal par l’utilisation généralisée des écrans (tablettes, téléphones intelligents et téléviseurs), la lecture peut s’avérer une occasion intéressante de rompre avec un usage excessif des technologies.

Bien entendu, nous pouvons toujours lire seuls. Toutefois, pour les amoureux de lecture partagée, il existe des avenues d’implication auprès d’autrui des plus intéressantes. La première: pour les 50 ans et plus, le programme Lire et faire lire propose de devenir bénévole-lecteur auprès d’enfants de 4 à 8 ans pour stimuler leur plaisir de lire. Un contact intergénérationnel qui peut engendrer des retombées encore plus larges auprès des bénévoles et des jeunes lecteurs.

La seconde: Liratoutâge. Si cette initiative semble moins répandue que la précédente au Québec, elle gagnerait certainement à s’y répandre partout. Elle vise à offrir aux personnes qui ne peuvent plus lire la possibilité de s’informer, d’apprendre et de rêver par la lecture partagée. Des bénévoles de tout âge peuvent offrir de leur temps pour faire la lecture aux aînés et ainsi briser leur isolement.

Si nous ne sommes pas friands d’engagements à l’intérieur d’un cadre défini, rien ne nous empêche, lors de visites à un proche hébergé, de glisser dans notre sac des photos, des articles de journal ou des livres empruntés à la bibliothèque. Bref, tout ce qui est susceptible d’amorcer des échanges intéressants ou, tout simplement, de briser le silence et la solitude de ceux que la perte de capacités éloigne de nous.